Combien coûte l’installation d’une borne de recharge de véhicule électrique en entreprise ?

Installer une borne de recharge en entreprise implique plusieurs postes de dépenses : achat du matériel, travaux électriques, raccordement au réseau, services de supervision et frais de maintenance. Selon la puissance et le nombre de points de charge, l’investissement peut aller de quelques milliers d’euros à plusieurs dizaines de milliers. Les aides publiques et les dispositifs locaux peuvent toutefois permettre de réduire le coût net. Ce guide présente les repères de prix, les facteurs qui influencent le budget et les éléments à prendre en compte pour évaluer le retour sur investissement.
À retenir
- Repères de prix (installation comprise) :
- AC 7,4–22 kW ≈ 2 000–4 000 € HT par point de charge ;
- DC 50 kW ≈ 20 000–40 000 € ;
- DC 150 kW ≈ 50 000–100 000 €.
- Principaux postes de dépense : matériel, travaux IRVE/génie civil, raccordement, supervision et maintenance.
- Aides 2025 : pas de prime Advenir « générique » pour les entreprises ; restent éligibles les flottes poids lourds et les professionnels des services de l’automobile (dont location courte durée et stations-services indépendantes). Les collectivités demeurent éligibles pour la voirie / service public de stationnement.
- Opex & ROI : supervision et maintenance récurrentes ; ROI typique de 3 à 7 ans selon le taux d’usage et le pilotage énergétique.
- Délais indicatifs : études 1–4 semaines, travaux 1–3 semaines, raccordement 6–16 semaines (soit 2–5 mois selon la complexité).
Coût moyen d’installation : repères de prix
Tableau récapitulatif (hors aides nationales)
Chaque scénario combine : coût de la borne, frais de pose, raccordement et supervision. Montants exprimés en HT.

Pas de prime nationale Advenir en 2025 pour les entreprises hors cas spécifiques : flottes poids lourds, professionnels des services de l’automobile, location courte durée, stations-services indépendantes). Des aides locales peuvent éventuellement s’ajouter.
Exemples chiffrés par scénario
- 1 point AC mural - site tertiaire (parking d’un immeuble de bureaux, d’un hôtel ou d’un restaurant) : Matériel 800 €, Installation 700 €, Raccordement 400 €, Supervision 100 €/an → Total : 2 000 € HT. Aides nationales : 0 € (hors dispositifs Advenir ciblés).
- 5 points AC mutualisés - PME : Matériel 4 000 €, Installation 3 500 €, Raccordement 1 200 €, Supervision 500 €/an → Total : 9 200 € HT. Aides nationales : 0 € (hors dispositifs Advenir ciblés).
- 20 points AC + 1 borne DC 50 kW – retail/logistique : Matériel 30 000 €, Installation 25 000 €, Raccordement 10 000 €, Supervision 4 000 €/an → Total : 69 000 € HT. Aides nationales : 0 € (hors dispositifs ADVENIR ciblés).
Comparaison des prix selon les régions
Le coût de la main-d’œuvre IRVE peut varier entre Paris, Lyon ou Lille. Le génie civil est plus cher en centre-ville (tranchées en enrobé, contraintes ERP ou ZFE). Dans les DOM, les délais de raccordement explosent, tout comme les frais logistiques. Le bon réflexe : demander plusieurs devis et intégrer les délais GRD dans votre rétroplanning.
De quoi se compose le coût total ?
Matériel et accessoires
Le prix d’une borne AC (7,4 à 22 kW) oscille entre 700 et 2 000 € selon la marque et les options : lecture RFID, écran, délestage intégré… En DC, comptez 15 000 à plus de 50 000 € selon la puissance (24 à 150 kW). S’y ajoutent : socles, protections électriques (type A, F, B), coffrets, câblage T2, badgeuses, coffret de mesure… Chaque détail compte pour garantir conformité et évolutivité.
Travaux électriques et génie civil
C’est souvent le poste le plus sous-estimé. Tirage de câble, saignées, tranchées, percement de murs porteurs, dalle béton : le coût dépend fortement de la distance entre la borne et le TGBT. Sans oublier les études préalables (équilibrage de phases, court-circuit), le marquage au sol, les butées, et l’éclairage sécurisé.
Raccordement et formalités
Selon la puissance installée, un raccordement ou un renforcement Enedis peut s’imposer. Le coût est très variable - de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros - selon qu’il s’agit d’un simple branchement ou d’une extension du réseau. Un devis Enedis indispensable. Il faut aussi prévoir le passage Consuel, le dossier des ouvrages exécutés (DOE) et les éventuelles assurances décennales. Oublier cette phase, c’est risquer l’immobilisation à la mise en service.
Supervision et services
OCPP, supervision à distance, délestage dynamique, refacturation automatique : ces services s’ajoutent à l’investissement initial, mais optimisent l’usage. Maintenance préventive et curative, hotline, SLA, mises à jour logicielles : comptez de l’ordre de 100 à 600 €/point/an (voire davantage selon SLA : astreinte, intervention sur site, pièces). Un coût à intégrer dès la phase d’étude.
Différents types de bornes et leurs tarifs
AC 7,4-22 kW : usages et coûts
Parfaites pour les flottes captives, le stationnement de longue durée ou les salariés en journée. Leur prix chute avec la mutualisation : à 5 ou 10 points, les alimentations peuvent être optimisées, réduisant le coût par borne à 1 000-1 500 € HT. Elles couvrent 90 % des besoins des PME et du tertiaire.
DC 24-150+ kW : usages et coûts
Destinées aux rotations rapides, sites logistiques, stations mixtes public/privé. L’installation peut nécessiter, selon la puissance et l’état du réseau, un génie civil renforcé et éventuellement un transformateur dédié. Les tarifs débutent à 15 000 € pour du 24 kW et dépassent 50 000 € pour du 150+ kW.
Infrastructure collective et pré-équipement
Dans les grandes copropriétés ou les parkings d’entreprise, prévoir un pré-équipement (colonnes montantes, fourreaux, tableaux) est crucial pour éviter les surcoûts à chaque ajout. Un plan pluriannuel de déploiement permet d’optimiser le budget et les aides.
Facteurs qui font varier le prix
Variables techniques :
- Longueur de câble, environnement extérieur (IP65/IK10), qualité de la terre, puissance souscrite, obligation de renforcement : chaque contrainte technique a un coût. Anticiper ces éléments dès l’audit évite les surprises en cours de chantier.
Variables d’usage :
- Une flotte de VUL roulant la nuit n’a pas les mêmes besoins qu’un parking client en journée. Le taux d’utilisation, les profils de véhicules, l’usage en heures creuses ou pleines modifient les choix techniques, la puissance installée, et donc… le prix final.
Variables administratives et foncières :
- Installer une borne en entreprise, chez un salarié ou en copropriété implique des règles distinctes : autorisation du syndic, droit à la prise, normes ERP ou ICPE, contraintes ZFE. Ces éléments conditionnent les délais, les autorisations et parfois les aides.
Obligation légale au 1er janvier 2025 :
- il est essentiel de noter que la Loi d'Orientation des Mobilités (LOM) impose depuis le 1er janvier 2025 à toutes les entreprises disposant d'un parking de plus de 20 places d'installer au moins un point de recharge par tranche de 20 places. L'une de ces bornes doit être accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR). Cette obligation réglementaire est un facteur déclencheur majeur de projet et doit être anticipée.
Variations régionales des coûts :
- Les écarts de prix de main-d’œuvre sont réels. Ils peuvent atteindre plusieurs dizaines de pourcents selon la région (main-d’œuvre, contraintes de chantier, délais GRD). La disponibilité des installateurs IRVE, les contraintes foncières ou les délais de GRD créent des écarts de 15 à 40 % selon les zones. Anticiper ces écarts permet d’ajuster son budget.
Coûts par type d’emplacement
Entreprise (siège, entrepôt, retail)
- Les sites d’entreprise disposent souvent de parkings privatifs ou partagés, en intérieur comme en extérieur. Cela permet d’installer plusieurs points de recharge, avec mutualisation des circuits, supervision centralisée et options de monétisation. En moyenne, comptez entre 1 500 et 3 000 € par point AC, et plus de 20 000 € pour une borne DC. L’ajout de services comme le pilotage énergétique, les badges employés ou les SLA fait monter la facture, mais sécurise l’usage à long terme.
Domicile (salariés équipés)
- Pour les flottes électriques avec recharge à domicile, une wallbox individuelle de 7,4 kW coûte entre 1 200 et 2 000 € TTC tout compris. Certaines entreprises prennent en charge une partie du coût, via remboursement ou fourniture directe. Le sous-comptage permet une refacturation simple, à condition d’un paramétrage initial rigoureux et d’un suivi mensuel automatisé.
Copropriété
- Le droit à la prise permet à tout résident d’installer à ses frais une borne sur sa place. Mais le coût unitaire est plus élevé sans infrastructure collective. Une colonne montante IRVE partagée, installée par le syndic ou un tiers investisseur, permet d’équiper plusieurs places à moindre coût. Comptez de 500 à 1 000 € par place pré-équipée, borne non incluse. Le système de badge assure une gestion transparente et interopérable des recharges.
Aides et subventions pour l’installation
- Rappel : depuis le 30/06/2023, plus de prime Advenir pour les parkings privés ouverts au public, hors dispositifs « professionnels des services de l’automobile » et zones non interconnectées (ZNI). Bon réflexe : vérifiez l’éligibilité sur la fiche officielle avant d’intégrer une subvention au budget.
Programmes nationaux
Advenir 2025 - ce qui reste vraiment mobilisable :
- Collectivités (voirie / service public de stationnement) : Le taux d'aide est de 30 % des coûts éligibles, avec les plafonds suivants par point de recharge :
- 1 000 € HT (AC 3,7 à 11 kW)
- 1 300 € HT (AC 12 à 43 kW)
- 2 700 € HT (DC 20 à 40 kW)
- 4 500 € HT (DC > 40 kW)
- 9 000 € HT (DC > 140 kW)
- Une surprime de 300 € est possible pour les "bornes à la demande".
- Entreprises : primes réservées à des cas ciblés :
- Flottes poids lourds (N2/N3, autocars) : l'aide couvre 50 % du coût HT, avec des plafonds allant de 2 200 € à 15 000 € par point de recharge selon la puissance. Si la puissance de raccordement est supérieure à 500 kVA, un forfait additionnel “raccordement HTA” de 100 000 à 960 000 € s’applique selon le palier.
- Professionnels des services de l’automobile :
- Pour les flottes et salariés : 25 % de l'aide, plafonnée à 750 € HT.Pour un parking privé ouvert au public : 50 % de l'aide, avec un plafond de 1 700 € à 7 500 € HT selon la puissance.
- Entreprises de location de véhicules courte durée : l'aide couvre 35 % du coût HT, avec des plafonds allant de 1 200 € à 5 300 € HT par point de recharge.
Rappel : la prime “parkings privés ouverts au public” générique a pris fin le 30/06/2023.
Aides locales
Aides locales : certaines régions et métropoles complètent le financement via des subventions ou des appels à projets. Des initiatives privées existent aussi ponctuellement (fournisseurs d’énergie, opérateurs de recharge/CPO). Les montants, critères et calendriers varient : vérifiez l’éligibilité avant de chiffrer.
À noter : Enedis ne verse pas de prime. En tant que gestionnaire de réseau, il traite les demandes de raccordement et les éventuels renforts électriques.
Impact sur le coût total
Cas général (entreprises) : en 2025, il n’existe plus de prime nationale Advenir. La baisse éventuelle du budget dépend donc uniquement des aides locales (montants et critères variables selon les territoires).
Cas éligibles Advenir : restent concernés les professionnels des services de l’automobile (flottes & salariés, parkings privés ouverts au public, location courte durée), les stations-services indépendantes et les flottes de véhicules poids lourds. Dans ces cas, appliquez les barèmes officiels en vigueur.
Démarches et conditions
Conditions Advenir (ciblées) :
- Professionnels des services de l’automobile : codes APE éligibles obligatoires.
- Flottes poids lourds : véhicules des catégories N2/N3 et autocars uniquement.
- Voirie / service public de stationnement (collectivités) : éligible ; surprime « bornes à la demande » possible sous conditions.
Réflexe indispensable : vérifier l’éligibilité sur la fiche Advenir dédiée avant de chiffrer.
Étapes du projet et délais typiques
Phase amont
- L’audit technique est la base : il évalue la puissance disponible, les cheminements possibles, la qualité de terre, les options de pilotage. Viennent ensuite les notes de calcul, les plans d’implantation, les demandes d’aides. Cette phase dure entre 2 et 6 semaines.
Travaux et mise en service
- Les travaux s’étalent en général sur 1 à 3 semaines selon la complexité : génie civil, tirage de câbles, pose des bornes, paramétrage, essais. Une attestation de conformité (Consuel) est requise dans plusieurs cas (nouvelle installation, extension/modification notable, nouveau point de livraison, etc.). Vérifier l’exigibilité avec le GRD et l’installateur IRVE. La supervision est mise en route en dernier, suivie d’une courte formation utilisateurs.
Délais indicatifs par étape
- Études et devis : 1 à 4 semaines
- Travaux et Consuel : 2 à 4 semaines
- Raccordement GRD (si nécessaire) : 2 à 6 mois (soit 8 à 26 semaines). Ce délai peut varier significativement en fonction de la complexité des travaux à réaliser sur le réseau public.
Exploitation et optimisation
- Après la mise en service, un suivi des consommations permet d’optimiser les usages. Le pilotage énergétique (load balancing, délestage) permet de ne pas exploser la puissance souscrite. Un plan de maintenance (MCO) limite les arrêts non planifiés. En cas de souci, le support doit assurer une remontée d’alerte et une intervention rapide.
Modèles économiques et ROI
Achat, location, “as-a-service”
Trois modèles coexistent : l’achat classique (Capex), la location longue durée (Opex) et le forfait tout-compris avec engagement pluriannuel. Ce dernier séduit les entreprises qui veulent lisser leurs dépenses et éviter les pics de trésorerie. Il inclut souvent la borne, l’installation, la supervision et la maintenance.

Opex à prévoir
Outre l’achat initial, prévoyez un budget annuel : abonnement de puissance, coût du kWh, logiciel de supervision (SaaS), maintenance préventive, frais d’interopérabilité (itinérance, badges). Sur 5 ans, ces frais peuvent représenter 30 % du coût total de possession (TCO).
Monétisation et refacturation
Beaucoup d’entreprises refacturent la recharge aux collaborateurs ou visiteurs via badge. D’autres ouvrent les bornes au public via des opérateurs partenaires. L’important : définir une politique tarifaire claire, avec interopérabilité et transparence. L’objectif n’est pas de faire du bénéfice, mais d’équilibrer le coût d’exploitation.
Calcul du TCO/ROI
Un projet IRVE se rentabilise en 3 à 7 ans selon l’usage. Le calcul intègre : le coût d’achat, les aides, les économies de carburant, les frais d’exploitation, et les gains indirects (QVT, RSE, attractivité). Plus le taux d’usage est élevé, plus le ROI est rapide. L’optimisation du pilotage énergétique est un levier majeur pour compresser les Opex.
Choisir son installateur IRVE
Critères essentiels
- Obligatoire : confier l’installation à un professionnel habilité (art. R.4544-9 du Code du travail) et qualifié IRVE dès que la puissance dépasse 3,7 kW.
- Base réglementaire : L'installation doit être conforme à la dernière version en vigueur de la norme NF C 15-100. Une mise à jour importante, publiée en 2024, est devenue obligatoire pour les chantiers en 2025. Cette version renforce les exigences de sécurité, notamment pour les circuits dédiés aux infrastructures de recharge de véhicules électriques (IRVE). Le recours à un installateur qualifié IRVE reste obligatoire pour toute installation supérieure à 3,7 kW, conformément au décret n° 2017-26.
Comparer les devis
- Un devis professionnel est détaillé poste par poste : matériel, travaux, supervision, maintenance, options. Une visite technique préalable est indispensable pour affiner les métrés, les puissances nécessaires et les contraintes du site. Des variantes (puissance, protections, cheminements) doivent être proposées.
Panorama des acteurs
- On distingue les électriciens IRVE certifiés, les intégrateurs spécialisés (comme Greenspot), les fabricants de bornes, les opérateurs de recharge (CPO) et les énergéticiens. Chaque profil a ses forces. Le bon choix dépend de vos objectifs : autonomie, simplicité, monétisation, supervision avancée…
Cas pratiques et budgets types
- PME - 5 à 10 points AC : Advenir : 0 € au national, sauf si l’entreprise relève des professionnels des services de l’automobile, de la location courte durée ou d’une station-service indépendante. Vérifier les éventuelles aides locales avant chiffrage.
- Retail / Tertiaire - 20 à 40 AC + 1 DC : Advenir : 0 € au national (mêmes exceptions que ci-dessus). Des aides locales peuvent s’ajouter selon le territoire.
- Dépôt poids lourds - 6 DC 150 kW + transformateur : éligible Advenir PL : prise en charge 50 % dans la limite des plafonds par point. Pour un raccordement > 500 kVA, forfait additionnel de 100 000 à 960 000 € selon le palier.
Erreurs fréquentes et surcoûts à éviter
- Ignorer la puissance disponible du site : le besoin de pilotage ou de renforcement réseau surgit en phase travaux, alourdissant la facture.
- Sous-dimensionner les câbles ou protections différentielles : non conformité, re-travaux, voire sinistres électriques.
- Oublier les Opex (supervision, maintenance) ou l’extension future : un pré-équipement évite de devoir tout refaire dans 2 ans.
FAQ - Coût d’installation d’une borne de recharge
Quels coûts supplémentaires anticiper ?
Les plus fréquents : renforcement de puissance, génie civil complexe, contrôle Consuel, supervision logicielle, maintenance annuelle, signalétique et marquage réglementaire.
Quel type de borne est le plus adapté ?
AC pour les stationnements longs (flottes, bureaux, hôtels). DC pour les usages intensifs, publics ou logistiques. Le choix dépend du mix véhicules et du temps de charge disponible.
Combien de temps dure l’installation ?
Études et devis : 1 à 4 semaines. Travaux : 1 à 3 semaines. Raccordement (si nécessaire) : 6 à 16 semaines. Comptez 2 à 5 mois selon la complexité.
Quelles entreprises installent des bornes ?
Électriciens IRVE, intégrateurs comme Greenspot, fabricants de bornes, opérateurs de recharge, énergéticiens. Le choix dépend de vos attentes techniques, économiques et de pilotage.
Quels critères pour choisir un installateur ?
Certifications IRVE/Qualifelec, assurance décennale, conformité NFC 15-100, références vérifiables, transparence des devis, services après-vente et hotline technique.
Checklist à valider avant de lancer un projet IRVE
- Quelle puissance est disponible sur site ?
- Faut-il renforcer le TGBT ou ajouter un transformateur ?
- Quelle distance entre les bornes et le tableau ?
- Faut-il creuser ou forer ? (sols bétonnés, parkings extérieurs)
- Les emplacements sont-ils couverts par une dalle ou accessibles ?
- Quel est le taux d’usage cible ? (heures, jours, utilisateurs)
- Refacturation prévue ? Supervision ? Interopérabilité ?
- Quelles aides activer (CEE & aides locales) ? Advenir uniquement si éligible : poids lourds, professionnels de l’automobile / location courte durée / stations-services indépendantes, ou voirie/service public de stationnement.
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